Saturday, February 9, 2013

Dream of the Blood Moon

 
Faute d'avoir un ordinateur capable de le faire opérer correctement, je n'ai pas encore eu la chance d'essayer Slender, le jeu d'horreur indépendant qui a fait fureur l'année dernière pour la terrifiante simplicité de sa prémisse. J'ai cependant réussi à me perdre dans Dream of the Blood Moon, qui récupère sensiblement le même modèle, mais s'en éloigne notamment par une jouabilité plus touffue et une exploitation particulièrement remarquable du moteur Unreal.
 
Pour commencer, je peux dire qu'après trois bonnes tentatives d'environ une demi-heure, il n'y a aucune foutue chance que je retourne au jeu pour le terminer entièrement. J'attribue cette décision en partie à l'immensité du monde et du contenu à traverser, mais surtout à la terreur ahurissante dans laquelle a culminée chaque séance. La combinaison du mystère drapant le fonctionnement du jeu, d'une conception sonore à glacer le sang et de certains chocs réellement déconcertants fut assez pour me laisser impressionné, mais plus qu'un peu pétrifié à l'idée d'y revenir.
 
Mis en ligne en octobre dernier puis découvert en janvier, Blood Moon s'ajoute à la lignée d'excellents jeux d'horreur gratuits d'une année qui en a vu paraître des tas (voir entre autres Imscared, Yeti Hunter et The 4th Wall). Il se distingue de l'armée grandissante des imitateurs de Slender par des variations fortes et bien exécutées: l'utilisation subtile des ombrages et du rouge comme outils de gameplay, le remplacement de l'obscurité nocturne par un épais brouillard blanchâtre, et ainsi de suite. L'horreur électronique n'a peut-être jamais été en aussi bonne forme que depuis Amnesia: The Dark Descent en 2010, et la présence continue de petits bijoux comme celui-ci a de quoi réjouir.

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